Laboratoire – Mercure et métaux

par Berdj Haroutunian

Les Tests de Laboratoire pour la mise en évidence du Mercure et des métaux
leur validité et leur limiteActuellement, plusieurs tests ont été mis au point pour savoir si il y a présence de Mercure chez un patient:

 

  • Test salivaire mercuriel
  • Test sanguin mercuriel
  • Test des cheveux pour les métaux
  • Test urinaire mercuriel
  • Test MAU (Métallogramme Atomique Urinaire)
  1. Test salivaire: tout patient qui présente un  ou plusieurs amalgames aura un test mercuriel salivaire positif. Malheureusement les normes sont aléatoires et les valeurs souvent non reproductibles.
  2. Test sanguin: ce n’est pas parce qu’un patient n’a pas de taux sanguin mercuriel qu’il ne présente pas une intoxication et vice et versa: ce n’est pas parce qu’il y a présence de métaux dans le sang qu’il y a obligatoirement un état d’intoxication. Le Mercure ou les métaux  peuvent être fixés dans les tissus sans qu’il y ait du Mercure ou des Métaux dans le sang. C’est à cause (souvent le cas) de l’absence de métaux dans le sang que la médecine ne croit pas à l’intoxication par micro-dosage.
  3. Test des cheveux: là aussi les valeurs ne sont pas reproductibles selon les laboratoires. Les traitements proposés sont fantaisistes, différents selon le laboratoire et ces traitement utilisent très souvent des métaux (toxiques ou oligo-éléments). Il semblerait que le corps utiliserait cette voie pour éliminer le Mercure… Les derniers travaux de Boyd Haley, à l’université UCLA montre que les patients souffrant de maladies comme ALZHEIMER ou AUTISME n’ont PAS de mercure dans les cheveux: ce qui confirme que la quantité importante de métaux toxiques dans les cheveux serait plutôt un signe de santé!
  4. Test urinaire: de même que pour le test sanguin, un patient peut être intoxiqué au Mercure ou à d’autres métaux  et ne pas avoir de Mercure urinaire. Il peut cependant être utile de réaliser ce test avant et après la chélation (chélation=perfusion de médicaments chimiques acides qui vont « nettoyer » les tissus de manière non séléctive de ses minéraux, oligo-éléments et métaux ). Ceci permet de mettre en évidence que la chélation a porté ses fruits.
  5. Test MAU: ce test permet de connaître la présence de nombreux métaux dans l’urine. Comme cité précédemment, ce test ne permet pas de connaître l’état de susceptibilité personnelle aux métaux contenus dans l’urine: ce n’est donc pas un test pour un diagnostic de sensibilité. Par contre, ce test peut présenter un intérêt, car il permet, suivant la séquece des métaux trouvés en quantité, d’établir une carte de l’impact sur les organes du corps. Cela mérite d’être vérifié.

On voit donc que la difficulté de ces tests réside d’abord dans leur mauvaise reproductibilté, dans des normes personnelles à chaque laboratoire, normes qui en plus changent régulièrement. Mais surtout ils ne sont en aucun cas prédictif d’un état d’intolérance ou d’intoxication.
Par contre, il existe maintenant un nouveau test, le test MELISA, qui est un test de réactivité lymphocytaire à la présence de métaux. Ce test semble tenir ses promesses. Il permet de connaître la réactivité du patient à l’aggression par les métaux lourds. Ce test, développé en Suède, peut être réalisé maintenant en Suisse, à Genève.  Il permet aussi d’être sélectif car on peut  mettre en présence des lymphocytes différents métaux. Les expérimentateurs de cette nouvelle méthode ont montré que lorsque les patients allaient mieux, la réactivité lymphocytaire diminuaient.